Chaque problème mène à une recherche de solution. Normalement, le problème est résolu dans sa totalité une fois la solution trouvée. Cependant, en ergonomie, les premiers effets positifs d’une intervention n’arrivent pas directement après les préconisations. 

Pour un salarié, faire de ses problématiques quotidiennes un sujet de travail collectif a plusieurs effets positifs :

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• Croissance de l’estime de son travail
• Meilleure implication au travail
• Gain de motivation
• Ouverture et incitation au dialogue
• Gain en communication entre les différents niveaux hiérarchiques
• Sentiment positif de responsabilité

La plupart de ces gains directs s’inscrivent dans la durée et peuvent se propager dans une dynamique de résolution de problèmes plus globale.

En parallèle, la démarche ergonomique en elle-même peut être considérée comme un soutien psychologique. Les méthodes utilisées telles que les entretiens, l’analyse de l’activité, l’autoconfrontation (situation d’analyse qui consiste à mettre la travailleur face à sa propre activité de travail via l’utilisation de vidéos), mettent en avant le fait que l’on s’intéresse en priorité à l’humain et à son activité.

L’observation, la prise de connaissance sur le travail d’une personne, le fait de faire ressortir la complexité de son activité qui pouvait pour certain paraître, aux premiers abords, simple, amplifie cette valorisation du travail (respect et dignité).

L’ergonome et sa démarche rajoutent un lien entre « le terrain » et les fonctions transverses, améliorant les échanges et la compréhension entre ces deux entités. Le salarié se sent écouté et est donc incité à se livrer.

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Cet engouement pour le dialogue et la discussion créer à nouveau dans certaines entreprises un environnement de travail plus ouvert et donc plus productif. Nous pouvons ajouter à cela que l’ effet d’ouverture ne se cantonne pas qu’au secteur ciblé par l’intervention ergonomique, elle donne aussi l’envie aux autres secteurs (ayant leurs propres problématiques) de se manifester afin d’étendre et de faire perdurer la dynamique d’amélioration.

Il n’est plus à prouver que le bien-être au travail (physique et psychologique) a ses effets sur les résultats d’une société.