13 Juin
Une semaine de Qualité de Vie au Travail
En ce lundi, nous entamons la 13ème semaine pour la Qualité de Vie au Travail (QVT) organisée par l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT). Vous vous demandez ce qu’est cette bête, la QVT… Voici quelques éléments pour vous éclairer :
http://www.anact.fr/la-semaine-pour-la-qualite-de-…
La QVT se définie au niveau national par un consensus entre représentants du patronat et du salariat.
En effet, l’article 1 de l’Accord National Interprofessionnel du 19 juin 2013 nous explique que :
« la notion de qualité de vie au travail renvoie à des éléments multiples, relatifs en partie à chacun des salariés mais également étroitement liés à des éléments objectifs qui structurent l’entreprise. Elle peut se concevoir comme un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué ».
Comme le montre cette définition, la QVT est un concept relativement flou et difficile à définir précisément. Il en ressort qu’elle est au croisement de l’individuel et du collectif, du ressenti et du factuel, de l’implicite et de l’explicite.
De manière générale, la qualité de vie se rapporte à la santé, les valeurs, les aspirations et objectifs, et la reconnaissance que peut avoir une personne dans sa vie quotidienne. Cela se transpose assez facilement dans le monde du travail avec par exemples la prise en compte de la santé des salariés (limitation des charges lourdes, cadences réalistes, absence de concurrence entre opérateurs), le travail « bien fait », l’écoute de tous les collaborateurs et leur intégration à des groupes projet ou encore la reconnaissance quotidienne du travail effectué.
La QVT permet de :
- Répondre à la Responsabilité Sociétale des Entreprises, notamment avec le développement durable côté individus
- Répondre à l’obligation légale de prévention des risques professionnels faisant référence à l’article L.4121-2 du Code du travail
- Améliorer la productivité : un travailleur heureux est un travailleur qui ne se contente pas du minimum, il ne produit pas pour produire, mais pour le plaisir
- Réduire l’absentéisme : eh oui ! quand on se sent bien dans son travail on ne s’arrête que lorsque c’est vraiment nécessaire.
Plus qu’une contrainte, il faut donc voir la QVT comme un levier, voire un enjeu pour l’encadrement d’une entreprise.
Cette année le thème est : « Mieux travailler à l’ère du numérique ». Selon l’INRS, le numérique « peut offrir aux salariés plus de flexibilité, d’autonomie et de coopération, il peut aussi avoir comme conséquences une surcharge informative, une intensification et une individualisation du travail, un renforcement du contrôle de l’activité. » http://bit.ly/1Y7kncW
Comme on vous le disait lors de notre dernière publication, les technologies nécessitent des adaptations de la part de l’utilisateur. Celles-ci peuvent être mal vécues, et être vues uniquement du côté obscur de la force . Il faut alors veiller à bien amener le numérique au travail, discuter avec les collaborateurs, les rassurer, mais surtout prendre en compte leurs réels besoins et éventuels problèmes dans le but que cette « ère numérique » soit un atout pour le travail, et non un ennemi à combattre. En somme, rester dans la démarche participative que nous prônons depuis le début !
Sur ce, bonne semaine de la qualité de vie au travail à toutes et à tous. Soyez fiers de ce que vous faites, et surtout : portez-vous bien !